06-12-2008

Notre Armée est constitutionnelle

Une société sans une force publique est vouée à l’anarchie, car sa stabilité réside dans le respect des lois et des institutions établies.

La  nation haïtienne est issue d’une longue guerre opposant l’armée française aux va-nu-pieds de l’armée indigène. Cette guerre sanglante, menée par les généraux noirs et mulâtres a abouti à la proclamation de l’indépendance nationale, le 1er janvier 1804, aux Gonaïves communément appelé (Cité de l’indépendance, malheureusement ravagé par le cyclone Jeanne au cours même de l’année de la célébration du Bicentenaire de l’indépendance. ) Ainsi ont pris naissance une armée, un Etat, un peuple et une société qui nécessitaient de toute évidence une Charte devant régir les normes et principes de vie des citoyens ainsi que les modalités de fonctionnement des institutions publiques.

L’armée haïtienne puise son origine dans les premiers élans de l’esclave vers la liberté, les premières révoltes de sa chair contre les fers et tous les autres sévices infra humains, les premières aspirations de son âme vers la civilisation. Ces sentiments, au creuset de ses tortures, ont engendré un amour farouche du sol natal, une volonté indomptable, une foi inébranlable dans la poursuite de son destin. Destin qui nécessite pour sa concrétisation l’existence de lois pouvant assurer la stabilité et le fonctionnement des institutions étatiques.

De ce fait, tous les constituants ont doté le pays de constitutions dans lesquelles est toujours consacrée l’obligation du service militaire. Et ils ont fait de l’institution militaire une institution constitutionnelle, comme les autres. Le mot du président Sylvain SALNAVE devrait rester gravé dans toutes les mémoires ‘’ Je  ne cesserai jamais d’être fidèle aux principes, aux lois et de faire respecter les institutions sur lesquelles sont établies les libertés publiques’’. Cette profession de foi concerne aussi bien l’armée que les tribunaux et le parlement.

Dans la vie d’une nation comme dans celle de l’individu, les jours glorieux  et difficiles se succèdent suivant une courbe tracée par le destin, mais que viennent modifier des facteurs d’ordre moral ou physique.

Tout au long de l’histoire nationale, malheureusement, les passions politiques à l’assaut du pouvoir marquèrent les étapes de l’évolution de la nation haïtienne de dissensions et de luttes fratricides qui désolèrent le sol natal et contribuèrent à la marche accélérée vers la faillite et les douloureux jours de l’institution militaire.

Le spectacle choquant d’une force étrangère foulant la terre haïtienne, à côté du gouvernement national, était déjà suffisamment humiliant, pour que la situation ne se compliquât encore de la main mise américaine sur les institutions de la République provoquant une lutte sans merci autour de l’institution militaire. Ce qui a porté le président Sudre DARTIGUENAVE à  faire cette déclaration : ‘’ Le gouvernement porte une croix sans honneur ni profit et que lui-même, comme les simples citoyens, souffrait dans sa chair comme dans ses sentiments.’’

Que pouvait une nation isolée, sans armée, sinon seulement protester, protester afin que les principes ne meurent pas sans agonie, protester afin que les illusions qui tombent soient au moins drapées de splendeur. Encore moins, que pouvait une nation sans une force diplomatique.

Les évènements des 29  et 30 septembre 1991 qui ont abouti à la démobilisation des Forces Armées d’Haïti FAD’H, après le retour du soit disant ordre constitutionnel  d’octobre 1994, ont conduit le pays a une véritable violation des dispositions constitutionnelles.

S’il est bon qu’une constitution ressemble à une armure qui se relâche et se resserre à volonté pour mouler la taille de celui qui la porte,  elle ne doit pas pour autant subir toutes les oscillations des consciences, toutes les fluctuations de l’opinion. A la modifier quotidiennement, on lui retire tout prestige, toute autorité en même temps que toute fixité de principes.

A travers une constitution, le but à poursuivre est l’organisation de forces morales et sociales. On y parviendra d’autant plus vite qu’on élèvera le niveau de culture intellectuelle du citoyen. Sa conscience sera parfaitement éclairée sur ses devoirs envers la patrie.

Si les forces sociales ne sont pas organisées, l’empirisme règne et les constitutions restent lettre morte, l’esprit critique ne s’exerce point, on passe insensiblement des révolutions aux révoltes. D’un autre côté, ‘’ce sont les institutions nationales qui forment le génie, le caractère, les goûts et les mœurs d’un peuple, qui le font être lui et non pas un autre, qui lui inspirent cet ardent amour de la patrie fondé sur des habitudes impossibles à déraciner, qui font mourir d’ennui chez les autres peuples, au sein des délices dont il est privé dans son pays’’ 

Le développement d’un pays passe nécessairement par une force publique disciplinée, professionnelle et crédible, respectant les normes et principes démocratiques. L’institution militaire, placée sous la tutelle du pouvoir exécutif par le biais du ministère de l’Intérieur et de la Défense Nationale, est constante dans toutes les constitutions haïtiennes, particulièrement celle du 29 mars 1987, ratifiée par la volonté populaire avec plus de 87% des suffrages, lors du référendum de cette année là.

Cette constitution fixe le principe de la hiérarchie des Forces Armées d’Haïti FAD’H en ses articles 264-1, 264-2, 264-3, de plus elle consacre l’obligation du service militaire à travers l’article 267-2. Suivant les dispositions de l’article 267-3, le militaire ne peut-être l’objet d ‘aucune révocation, mise en disponibilité , mise à la réforme sans son consentement, voire la démobilisation de fait de l’institution militaire. ( Mot que le président irréfléchi Jean Bertrand ARISTIDE acceptait difficilement, car il voulait de préférence la suppression des Forces Armées d’Haïti FAD’H, pure et simple.

Ainsi, faisons-nous face à un sérieux problème que pose l’institution militaire. Problème du non-respect des principes démocratiques, lequel engendre des conséquences néfastes dans l’histoire nationale. Particulièrement le coup de force des 29 et 30 septembre 1991 qui a renversé le président élu lors des élections du 16 décembre 1990, drame qui a entraîné la démobilisation de fait de l’institution militaire.

Posons-nous les questions suivantes à la lumière de la constitution du 29 mars 1987. ? N’était-il pas préférable, à partir de ces faits de purger l’institution militaire de ses membres qui se sont révélés coupables au lieu de liquider l’institution elle-même. ?

Ne serait-il pas préférable, à partir de cet événement, de redéfinir la vocation et la mission de l’institution militaire, comme toutes les autres armées du monde où la discipline et la professionnalisatio n sont de rigueur. ?

Cette dissolution de fait de l’institution militaire ne va-t-elle pas à l’encontre de la constitution du 29 mars 1987? Pour répondre à ces questions, nous avons  présenté une étude sur  ‘’LA DEMOBILISATION DES FORCES ARMEES D’HAITI FAD’H ET LA CONSTITUTION DU 29 MARS 1987’’pour l’obtention de notre licence en Droit de la Faculté de Droit et des Sciences Economiques de Port-au Prince ( consulter la bibliothèque de la Faculté de Droit de Port au Prince.

Les Forces Armées d’Haïti FAD’H, doivent-elles cesser d’exister de fait en vue de répondre à l’exigence d’une période bien déterminée ou devraient-elles continuer à assumer leurs responsabilité s publiques tout en appliquant les mesures disciplinaires rigides contre ses membres qui violent les règlements généraux de l’institution, les lois en vigueur et la constitution. Il demeure évident que le pays ne peut supporter l’absence de l’institution militaire encore moins celle d’une force publique professionnelle et crédible. Il demeure une réalité incontestable que le pays nécessite une force publique comme l’exige la constitution du 29 mars 1987 toujours en vigueur. Nous nous efforcerons de proposer dans cet ouvrage aux décideurs politiques d’aujourd’hui et de demain, au peuple haïtien, à la communauté internationale, des propositions pour la mise en œuvre d’une force publique professionnelle, crédible au service de la démocratie et au bénéfice de la sécurité nationale et des institutions publiques du pays.

Me Olicier PIERICHE

Avocat, Theologien, Diplomate, Ecrivain, Electricien

Ancien Consul Général de la République d’Haïti en Floride

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06-12-2008

Pour une Force Publique Professionnelle et Crédible en Haïti

Pour une Force Publique Professionnelle et Crédible.

L’existence de toute société est conditionnée par la sécurité et la paix publique, condition qui nécessite pour sa réalisation la présence d’une force publique. La force publique dans toute société demeure un principe sacro-saint constitutionnel. La constitution du 29 mars 1987, consacre en son article 263, la dualité de la force publique dans la société haïtienne.

La force publique se compose de deux (2) corps distincts.

a.      Les Forces de Police.

b.     Les Forces Armées d’Haïti FAD’H.

La sauvegarde des droits individuels, la défense du territoire nationale et le respect des lois impliquent, pour une meilleure organisation sociale, une force coercitive indispensable.

Ce moyen de contrainte, ce sont l’armée et la police, l’une et l’autre responsable de la loi générale, de la sécurité publique, de l’ordre et de la tranquillité[1] qui vont l’assurer.

L’armée et la police, gardiennes dévouées de nos institutions et de nos lois, vivent de dévouement et d’honneur. Rien ne les troublera dans l’accomplissement du plus sacré des devoirs.

1.     Se tenir prête à la défense du territoire ou du drapeau.

2.     Assurer la sécurité des vies et des biens de tous les citoyens.

3.     Rechercher les bandits et les contrevenants à la législation en vigueur.

Loin d’être une menace pour quiconque, ces forces que nul ne songe à laisser amoindrir, sont au contraire un des gages les plus certains du maintien de la paix et de la démocratie.

Le progrès général de tout pays postule des exigences de tous ordres, à la fois politiques, économiques, sociales et culturelles. Seule la mise en place des structures administratives nouvelles peut permettre le changement radical que vise cet Etat à travers l’institution constitutionnelle qui est la force publique[2].

Dans un Etat, la force publique assume une activité tendant à satisfaire des besoins collectifs et présentant un caractère impérieux. Elle assure des tâches indispensables au fonctionnement des services publics et à la protection de la population contre certains risques. L’Etat a un intérêt fondamental à disposer d’une force publique adaptée aux objectifs fondamentaux de la politique nationale et répondant aussi aux caractéristiques particulières définies par la puissance publique.

De par l’importante mission de la force publique en Haïti, les constituants de 1987 ont adopté le principe dualiste, tout en séparant de façon claire et précise, l’armée et la police.

L’armée et la police, institutions constitutionnelles sont placées, l’une sous la tutelle du ministère de la Défense Nationale, et l’autre sous la tutelle du ministère de la Justice en vue de répondre aux exigences de la Charte fondamentale haïtienne du 29 mars 1987. Il serait souhaitable de présenter d’une part la mission de l’armée et d’autre part, celle de la police.

Me Olicier PIERICHE

Avocat, Théologien, Diplomate, Electricien, Ecrivain

Ancien Consul Général de la République d’Haïti en Floride

Extrait de son Ouvrage

Nécessité pour une Force Publique Professionnelle et Crédible en Haïti



[1]. DORSAINVIL, J. B.: op. cit. p 189.

[2] DELINCE, Kern: op.cit. pp 119 à 121

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06-12-2008

Les Forces Armées d’Haïti FAD’H sont constitutionnelles

Le développement économique et social d’un pays repose sur l’organisation et la discipline de la force publique existante. La société haïtienne, pour son évolution sociale dans la sécurité et la paix publique, nécessite une force publique pouvant répondre à toutes les exigences de la vie nationale, comme celle des autres pays la République Dominicaine, le Venezuela, le Brésil, le Canada, la France, les Etats-Unis. Etc.

La force publique, instrument dont l’autorité compétente dispose pour le respect et l’application de la loi, ne doit être jamais à la disposition d’une classe déterminée, mais au service de la collectivité nationale. Elle représente l’un des rouages les plus sensibles de l’Etat de droit parce qu’elle est appelée à :

-         La stabilité des institutions politiques.

-         La transition vers un système de gouvernement démocratique.

-         L’unité et la cohésion de l’administration publique.

-         La levée des obstacles posés par les oligarchies attachées au statu quo.

-         La mise en œuvre de l’effort de développement national.

La force publique ne saurait être en aucune manière, prise à la légère, car elle sécurise les vies et les biens. Elle doit se conformer à de meilleures dispositions légales pouvant permettre aux agents préposés à cette fin d’assumer la lourde responsabilité qui leur incombe.

Il serait contradictoire de prétendre que sauvegarder la démocratie exige la mise en veilleuse des normes constitutionnelles. La démobilisation de fait de l’institution militaire par le président Jean Bertrand ARISTIDE montre clairement sa ferme détermination de violer  la constitution du 29 mars 1987.

Celle-ci ne fait pas de l’institution militaire juge et partie, elle dispose en son article 42-3, que le militaire est passible des tribunaux de droit commun pour tous les crimes, abus et violences perpétrés contre un civil.

Alors, comment prétendre démobiliser de fait l’institution militaire parce qu’une fraction de l’armée a été l’auteur d’un coup d’Etat qui a fait un grand nombre de victimes.

Il serait sage d’exclure les membres de l’institution militaire impliqués dans les évènements des 29 et 30 septembre 1991, au lieu de supprimer en dehors des normes constitutionnelles  ladite institution.

Envisager la suppression brusque des FAD’H, comme le souhaitent certains théoriciens exaspérés constituent la volonté de l’autorité haïtienne de mépriser  et de violer la constitution.

L’institution militaire accusée de représailles contre la population devrait être jugée suivant les prescrits de l’art.42 de la constitution du 29 mars 1987. L’institution militaire fait partie de la fonction publique. Donc toute mesure de démobilisation, de suppression etc… doit être prononcée par le tribunal administratif selon l’art 36-2 de la constitution.

A part les forces armées d’Haïti FAD’H et les forces de police nationale d’Haïti PNH art. 263, aucun autre corps armé ne peut exister sur le territoire national art 263-1. Au grand mépris de la constitution du 29 mars 1987, l’existence de plusieurs groupes para-militaires fonctionne sur le territoire national. Le pire est que les gouvernements constitutionnel de Jean Bertrand ARISTIDE, de René G. PREVAL n’eu pris aucune mesure pour dissoudre ces corps. Au contraire, ouvertement, le président ARISTIDE a apporté son soutien à un groupe armé illégal, connu sous le nom de l’armée rouge à la Cité Soleil.

N’a t-on pas remarqué les troupes de la MINUHA, du Canada, des Etats-Unis circuler lourdement armées sur le territoire national avec l’accord du président ARISTIDE et du président PREVAL, au mépris de la constitution haïtienne, encore aujourd’hui, la MINUSTHA avec l’aval du président provisoire Boniface ALEXANDRE et de son Premier Ministre Gérard LATORTUE.

Pourquoi ne pas structurer l’institution militaire, la rendre moderne, professionnelle et efficace pour la mettre au service de la collectivité nationale, au lieu de renouveler à longueur de journée le mandat des missions ou de créer d’autres missions budgétivores qui en réalité ignorent les vrais causes de l’insécurité de la population.

La séparation de l’armée et de la police comme l’envisage l’art.263 de la constitution du 29 mars 1987 est adoptée avec trop de légèreté par le président ARISTIDE et ne saurait constituer une solution satisfaisante à la sécurité en témoigne les vagues de violence et d’insécurité qui ravagent la société haïtienne. En témoignent également les dernières violences de Cité Soleil opposant deux groupes para-militaires que la police nationale d’Haïti PNH n’arrive pas à maîtriser avec efficacité, en raison de son manque d’expérience.

La récente mesure de doter la police nationale d’Haïti d’armes lourdes constitue la faiblesse du pouvoir exécutif, car la constitution précise qu’au cas où la PNH ne pourrait faire face à une éventuelle agression, elle devra faire appel à l’institution militaire sur requête motivée du pouvoir exécutif selon l’article. 266 alinéas de la constitution.

La réforme de l’institution militaire actuelle ne peut se résumer, par exemple, à la séparation de l’armée et de la police, voire la démobilisation de fait l’armée, qui laisserait intacts les problèmes de fond à résoudre.

Egalement la réforme de la force publique ne peut consister seulement dans la professionnalisation des cadres de l’institution. Elle devra se réaliser par l’utilisation de moyens modernes et efficaces qui doivent être à leur disposition pour un meilleur service.

L’adoption par l’Etat d’un nouveau modèle de force publique implique la mise sur pied de nouvelles structures pouvant répondre au besoin national. L’autorité d’Etat doit être ré instaurée, non par des mesures émotionnelles revanchardes, mais plutôt dans le respect de la loi et l’application de la constitution à l’égard de tous.

En vue de sauvegarder les valeurs, le prestige et l’honneur de notre institution constitutionnelle depuis l’indépendance nationale, il est de toute urgence qu’on remette en fonction une institution militaire moderne, professionnelle, crédible et disciplinée comme toutes les autres institutions militaires du monde.

Il est à souhaiter que les forces armées d’Haïti FAD’H revoient le jour dans le pays et contribuent à l’édification d’une nation unie, libre et prospère respectueuse des normes démocratiques.

Me Olicier PIERICHE

Ancien Consul Général de la République d’Haïti en Floride

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07-12-2008

Appel Citoyen à la Reconstruction d’Haïti

Grandes lignes Politique du Parti RECONSTRUIRE HAITI
Chers Compatriotes
Haïtiens, Haïtiennes de l’intérieur et ceux de l’extérieur.

En guise de message traditionnel je vous propose de me rejoindre pour
mieux préparer l’après de Son Excellence M. René G. Préval aux fins
de sortir définitivement Haïti dans l’ornière de la misère et du
désespoir.

Haïtiens, Haïtiennes,

Nous sommes à trois ans de faire des choix décisifs. Nous aspirons à
une confrontation politique claire. Notre projet veut répondre à
cette attente. Il fixe les grandes orientations que le parti
développera dans la prochaine campagne électorale de 2010. Il trace
les perspectives d’action pour le prochain quinquennat, et, au-delà,
pour les cinquante ans à venir. Il propose un chemin d’avenir à
Haïti. Il veut être une contribution au rassemblement de tous les
Haïtiens qui est notre seule stratégie et dont l’unité permettra la
victoire.

Nous voulons agir directement au changement réel de la société
haïtienne
Fidèles aux valeurs spirituelles, morales, nationales et
démocratiques, nous voulons nous appuyer sur la puissance publique,
l’Etat, les collectivités locales mais aussi davantage sur les
citoyens, les forces sociales, pour réguler le capitalisme et
cantonner le marché à la sphère économique, combattre les inégalités,
redistribuer les richesses, préserver les équilibres écologiques, en
un mot, transformer la société.
Fidèles à notre héritage républicain et laïque, nous refusons une
société dominée par la marchandisation de la vie et structurée autour
de « communautés ». Nous voulons reconstruire une vie collective à
partir de la citoyenneté et offrir à Haïti le grand projet politique
qui lui fait défaut.

Nous voulons redonner un avenir à Haïti
Nous refusons le discours sur le « déclin d’Haïti ». Les
traditionnels et les extrémistes plus encore qui prospèrent sur la
peur, veulent persuader les Haïtiens que notre pays est aujourd’hui «
perdant » dans le monde tel qu’il est, la première pour aller vers
plus de dérégulation libérale, la seconde pour refermer le pays sur
lui-même.
Haïti n’est pas ce pays de déclin, de grandes et petites querelles et
de prévarication que certains voudraient lui tendre comme miroir.

Haïti est un grand pays fier de son message universel. Elle est
capable d’assumer toutes les périodes, même les plus sombres, de son
histoire.
Elle est aussi forgée autour d’une tradition, sociale, culturelle qui
fait son rayonnement et fonde son destin : celle des Droits de
l’Homme, de l’instruction publique, de la République, des principes
de solidarité. Il y a là des ressources immenses pour affronter
l’avenir.
Les Haïtiennes et les Haïtiens n’ont pas peur du monde extérieur, et
ils sont profondément haïtiens : mais ils veulent construire un ordre
public national, international, et une Haïti, autour des valeurs de
justice, de solidarité et de paix.
Les Haïtiennes et les Haïtiens n’ont pas peur d’eux-mêmes. Ils
veulent vivre dans une République unie, tolérante, ouverte à la
diversité, dans une communauté de droits et de devoirs qui bannit
toutes les formes de xénophobie, de racisme, de sexisme et
d’homophobie. L’idéal laïque permet de conjuguer ces aspirations, car
au-dessus de nos différences, il place l’intérêt général.
Les Haïtiennes et les Haïtiens ne tournent pas le dos à l’excellence
et à la compétitivité : ils sont productifs, créatifs ; leurs
chercheurs sont reconnus ; leurs étudiants et professionnels sont
performants ; leurs territoires sont attractifs. Nous avons des
atouts, beaucoup de nos concitoyennes et de nos concitoyens sont
engagés dans la vie locale ou la vie associative, de façon soutenue
et bénévole, témoignant ainsi de leur attachement à la Cité. Nous
devons valoriser nos atouts, encourager les initiatives, faciliter
tout ce qui contribue à la création de richesses et à la mise en
œuvre des solidarités réelles, à la vie concrète de la démocratie.

Nous voulons répondre aux problèmes d’aujourd’hui
Notre pays traverse une crise. Elle est d’abord politique et dépasse
les seules institutions pour interroger la République non dans ses
principes, mais dans ses pratiques. L’organisation des pouvoirs
politiques bien sûr mais aussi financiers et médiatiques est en
cause. Mais les réformes institutionnelles n’apporteront pas de
remède elles seules à la crise économique –une croissance trop faible
et trop peu créatrice d’emplois- et à la crise sociale qui installe
la précarité au cœur de notre société.

Les Haïtiens n’arrivent pas à se figurer l’avenir. Ils se voient
projetés dans la mondialisation alors qu’ils constatent que les
régulations anciennes deviennent déficientes sans que de nouvelles
règles ne soient apparues.
Nous faisons face, en effet, à des transformations considérables de
l’économie. Avec la domination de la finance mondiale, le capitalisme
change d’impact.

Il remet en cause les équilibres établis dans les cadres nationaux et
essaye d’imposer une dégradation générale de la condition salariale.
La concurrence internationale, avec l’entrée dans le marché mondial
du travail de la Chine, de l’Inde, du Brésil, les révolutions
technologiques, la domination américaine ont profondément modifié la
donne. L’épuisement prévisible de la production nationale ressources
essentielles, le café particulièrement, et la montée des risques
environnementaux obligent à repenser les conditions mêmes de la
croissance en l’inscrivant dans une vision plus globale d’un
développement durable.
Par ailleurs, la société haïtienne se transforme. L’allongement de la
durée de la vie de la population -heureuse nouvelle pour tous- exerce
une pression inévitable sur le financement de la protection sociale.
Les inégalités anciennes demeurent, d’autres s’ajoutent tout aussi
insupportables –les précarités, les insécurités, les exclusions ;
elles frappent les classes populaires comme les classes moyennes. On
ne peut enfin ignorer l’importance croissante prise par d’autres
facteurs que le statut professionnel : les discriminations sexuelles
ou de classes, les inégalités générationnelles ou géographiques.

La crise des bidonvilles depuis les années 80 et de l’insécurité
grandissante, différentes par leur nature, nous rappellent cependant
toutes deux l’urgence absolue qu’il y a à agir rapidement et
fortement.

Le choix
Aujourd’hui, deux voies s’ouvrent aux Haïtiens, aux conséquences
biens différentes, celle d’une « rupture avec l’anarchie », celle
du « développement solidaire ».
Les traditionnels, au-delà d’un discours vaguement compassionnel,
considère que le « modèle social haïtien » a vécu et prépare une
société où chacun est abandonné à ses succès ou à ses malheurs
personnels.

Le chemin qu’elle trace n’a pas d’autre issue qu’un autoritarisme
favorisant de fait la corruption. Nous en connaissons les effets.
Haïti après », c’est Haïti des inégalités et de la division.
Inégalités entre pauvres et riches que l’on accentue par l’injustice
fiscale et l’atteinte aux droits sociaux. Inégalités entre diplômés
et non diplômés que l’on creuse en laissant s’abîmer le système
éducatif. Division entre Citadins et paysans habitants des banlieues
et les autres citoyens que l’on renforce parfois par le mépris et
surtout par l’inaction. Division, enfin, entre religions que l’on
encourage en tournant le dos aux principes de notre République
laïque.

La rupture des solidarités fondamentales dans notre société conduit
aujourd’hui, et demain plus encore aux violences, kidnappings et aux
peurs qu’elles engendrent.

RECONSTRUIRE HAITI, au contraire, veut une société unie, ouverte,
apaisée, qui permet de lutter contre toutes les formes de précarité,
de donner à chacun la protection qu’il mérite et l’égalité de chances
pour construire sa vie. Nous voulons conjuguer la croissance
économique pour apporter la prospérité et la redistribution des
richesses, avec la responsabilité vis-à-vis des générations futures.

Notre projet doit à la fois répondre à l’urgence sociale et à
l’exigence d’un nouveau modèle de développement. Il doit nous
permettre d’agir pour le plein emploi, d’aller vers l’égalité réelle,
de refonder la République, en mettant en œuvre une démarche
démocratique nouvelle, et de mettre Haïti en situation de relance et
de contribuer à maîtriser la mondialisation.
L’ambition que nous proposons aux Haïtiens est collective. C’est une
ambition qui s’adresse à tous et demande le concours de chacun. Un
projet pour Haïti. Un projet pour les Haïtiennes et les Haïtiens. Un
projet pour réussir le changement de la reconstruction nationale.
Notre projet repose sur une nouvelle démarche : nous voulons donner
toute sa place au Parlement, au dialogue social et au débat public.
La démocratie politique, sociale et locale est un instrument
essentiel de la réussite. Elle en est même la condition. Nous avons
besoin d’une cohérence dans l’action nationale et locale.

Elle sera d’autant plus efficace que RECONSTRUIRE HAITI exerce des
responsabilités majeures dans les Régions et les départements.

Enfin, notre projet a tiré pleinement les leçons des expériences de
la traditionnelle au pouvoir, des avancées nombreuses et des échecs
que nous avons su analyser sans complaisance. Aujourd’hui, nous avons
le devoir de redonner confiance aux Haïtiens. Nous avons bâti nos
propositions pour répondre à l’intérêt général, car c’est l’avenir
dont nous avons le souci et la passion. Et c’est le progrès qui
demeure notre ambition et notre horizon.

Réussir le plein emploi dans un développement durable
I Relancer la croissance par l’investissement et le pouvoir d’achat
A L’innovation encouragée
B Le pouvoir d’achat stimulé
C L’enseignement supérieur et la recherche renforcé
D Les services publics confortés
E Haïti mobilisée
II Aller vers le plein emploi et refuser la précarité
A Favoriser la création d’emplois
B Construire avec les partenaires sociaux une sécurité professionnelle
C Promouvoir l’économie sociale et solidaire
III Un modèle de croissance durable
A Le développement durable
B La protection de l’environnement
C L’agriculture
D La mer
E Le tourisme
L’égalité réelle des Citoyens.
I Partager le savoir.
A Favoriser la réussite
B Préparer la vie professionnelle
C Apprendre à chaque enfant l’étendue de ses droits et de ses devoirs
D Améliorer le fonctionnement de l’Education nationale.
II Assurer la sécurité Nationale.
A. Création d’une Force Publique Professionnelle et Crédible
1) Forces Armées (Réintégration de l’Institution Militaire)
2) Force de Police (Renforcement de la Police Nationale)

B. Création d’un Service d’Intelligence et Renseignement National.

III Renforcer la solidarité entre les Haïtiens.
A La solidarité entre les Haïtiens de l’Extérieur et ceux de
l’Intérieur.
1) Un logement décent pour chaque famille.
2) Les soins pour tous.
3) La santé
4) La lutte contre la pauvreté
5) La lutte contre le chômage.
6) La participation directe de la diaspora dans les prises de
décisions politiques nationales
B La solidarité entre les générations.
1) Garantir l’avenir des retraites
2) Couvrir les risques de la dépendance
C La solidarité entre les (10) départements.
1) Solidarité urbaine
2) Solidarité départementale
3) Solidarité rurale
Refonder la République
I Une nouvelle République
A Une République démocratique parlementaire
B Une démocratie plus directe
II Un nouvel âge de la décentralisation
A Démocratiser
B Simplifier
C Partager
D Valoriser les Haïtiens d’Outre-mer

III Une nouvelle démocratie sociale
A Une nouvelle négociation collective
B Une nouvelle conception de l’entreprise
IV La Justice rénovée dans tous les domaines
V L’Egalité active
A La place des femmes dans notre société
B Des politiques spécifiques pour restaurer l’Egalité de tous.
C Le service civique obligatoire
VI L’immigration partagée

VII La culture émancipatrice
1) La culture
2) Les médias
VIII Le Sport pour tous

Faire réussir Haïti dans la Caraïbe et dans le monde
I Relancer Haïti
A Redéfinir ses projets et ses frontières
B Relancer la dynamique haïtienne
C Elaborer un nouveau Texte constitutionnel
II Maîtriser la mondialisation
A Réformer la gouvernance nationale
B Combattre la corruption et ses effets
C Assurer le financement du développement
III Haïti dans la Caraïbe et dans le monde

IV Pour une nouvelle politique de défense nationale

A ce carrefour triste de l’histoire nationale, le devoir nous appelle
tous fils et filles de la patrie d’assumer notre responsabilité de ne
plus permettre aux forces étrangères de fouler le sol national en
raison de nos luttes fratricides, au contraire nous devons tous
lutter de créer et de maintenir un climat de paix, de sécurité et
d’unité dans la famille haïtienne. Il nous faut de manière non
équivoque arriver à la réalisation d’une conférence ou dialogue
national dans le meilleur délai possible en vue de retrouver la
confiance et la sérénité de chaque fils et fille du pays qu’il soit à
l’intérieur ou à l’extérieur.

Puisse l’année 2007 le premier jour de l’an, ce glorieux jour de
l’Indépendance et des Héros nous ouvrent les portes de la justice
pour tous et le bonheur pour chacun dans une nouvelle Haïti unie,
fière et respectable où tous les haïtiens sans distinction de sexe,
de couleur, de classe et d’appartenance politique puisse chanter
HAITI POUR CHRIST, CHRIST POUR HAITI.

Bonne et Heureuse année 2007 préparons tous ensemble les prochaines
élections nationales de 2010.

Me Olicier PIERICHE
Avocat, Théologien, Diplomate, Ecrivain
Ancien Consul Général de la République d’Haïti en Floride
www.p-r-e-h.org

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07-12-2008

Appel Citoyen à la Reconstruction d’Haïti

Grandes lignes Politique du Parti RECONSTRUIRE HAITI
Chers Compatriotes
Haïtiens, Haïtiennes de l’intérieur et ceux de l’extérieur.

En guise de message traditionnel je vous propose de me rejoindre pour
mieux préparer l’après de Son Excellence M. René G. Préval aux fins
de sortir définitivement Haïti dans l’ornière de la misère et du
désespoir.

Haïtiens, Haïtiennes,

Nous sommes à trois ans de faire des choix décisifs. Nous aspirons à
une confrontation politique claire. Notre projet veut répondre à
cette attente. Il fixe les grandes orientations que le parti
développera dans la prochaine campagne électorale de 2010. Il trace
les perspectives d’action pour le prochain quinquennat, et, au-delà,
pour les cinquante ans à venir. Il propose un chemin d’avenir à
Haïti. Il veut être une contribution au rassemblement de tous les
Haïtiens qui est notre seule stratégie et dont l’unité permettra la
victoire.

Nous voulons agir directement au changement réel de la société
haïtienne
Fidèles aux valeurs spirituelles, morales, nationales et
démocratiques, nous voulons nous appuyer sur la puissance publique,
l’Etat, les collectivités locales mais aussi davantage sur les
citoyens, les forces sociales, pour réguler le capitalisme et
cantonner le marché à la sphère économique, combattre les inégalités,
redistribuer les richesses, préserver les équilibres écologiques, en
un mot, transformer la société.
Fidèles à notre héritage républicain et laïque, nous refusons une
société dominée par la marchandisation de la vie et structurée autour
de « communautés ». Nous voulons reconstruire une vie collective à
partir de la citoyenneté et offrir à Haïti le grand projet politique
qui lui fait défaut.

Nous voulons redonner un avenir à Haïti
Nous refusons le discours sur le « déclin d’Haïti ». Les
traditionnels et les extrémistes plus encore qui prospèrent sur la
peur, veulent persuader les Haïtiens que notre pays est aujourd’hui «
perdant » dans le monde tel qu’il est, la première pour aller vers
plus de dérégulation libérale, la seconde pour refermer le pays sur
lui-même.
Haïti n’est pas ce pays de déclin, de grandes et petites querelles et
de prévarication que certains voudraient lui tendre comme miroir.

Haïti est un grand pays fier de son message universel. Elle est
capable d’assumer toutes les périodes, même les plus sombres, de son
histoire.
Elle est aussi forgée autour d’une tradition, sociale, culturelle qui
fait son rayonnement et fonde son destin : celle des Droits de
l’Homme, de l’instruction publique, de la République, des principes
de solidarité. Il y a là des ressources immenses pour affronter
l’avenir.
Les Haïtiennes et les Haïtiens n’ont pas peur du monde extérieur, et
ils sont profondément haïtiens : mais ils veulent construire un ordre
public national, international, et une Haïti, autour des valeurs de
justice, de solidarité et de paix.
Les Haïtiennes et les Haïtiens n’ont pas peur d’eux-mêmes. Ils
veulent vivre dans une République unie, tolérante, ouverte à la
diversité, dans une communauté de droits et de devoirs qui bannit
toutes les formes de xénophobie, de racisme, de sexisme et
d’homophobie. L’idéal laïque permet de conjuguer ces aspirations, car
au-dessus de nos différences, il place l’intérêt général.
Les Haïtiennes et les Haïtiens ne tournent pas le dos à l’excellence
et à la compétitivité : ils sont productifs, créatifs ; leurs
chercheurs sont reconnus ; leurs étudiants et professionnels sont
performants ; leurs territoires sont attractifs. Nous avons des
atouts, beaucoup de nos concitoyennes et de nos concitoyens sont
engagés dans la vie locale ou la vie associative, de façon soutenue
et bénévole, témoignant ainsi de leur attachement à la Cité. Nous
devons valoriser nos atouts, encourager les initiatives, faciliter
tout ce qui contribue à la création de richesses et à la mise en
œuvre des solidarités réelles, à la vie concrète de la démocratie.

Nous voulons répondre aux problèmes d’aujourd’hui
Notre pays traverse une crise. Elle est d’abord politique et dépasse
les seules institutions pour interroger la République non dans ses
principes, mais dans ses pratiques. L’organisation des pouvoirs
politiques bien sûr mais aussi financiers et médiatiques est en
cause. Mais les réformes institutionnelles n’apporteront pas de
remède elles seules à la crise économique –une croissance trop faible
et trop peu créatrice d’emplois- et à la crise sociale qui installe
la précarité au cœur de notre société.

Les Haïtiens n’arrivent pas à se figurer l’avenir. Ils se voient
projetés dans la mondialisation alors qu’ils constatent que les
régulations anciennes deviennent déficientes sans que de nouvelles
règles ne soient apparues.
Nous faisons face, en effet, à des transformations considérables de
l’économie. Avec la domination de la finance mondiale, le capitalisme
change d’impact.

Il remet en cause les équilibres établis dans les cadres nationaux et
essaye d’imposer une dégradation générale de la condition salariale.
La concurrence internationale, avec l’entrée dans le marché mondial
du travail de la Chine, de l’Inde, du Brésil, les révolutions
technologiques, la domination américaine ont profondément modifié la
donne. L’épuisement prévisible de la production nationale ressources
essentielles, le café particulièrement, et la montée des risques
environnementaux obligent à repenser les conditions mêmes de la
croissance en l’inscrivant dans une vision plus globale d’un
développement durable.
Par ailleurs, la société haïtienne se transforme. L’allongement de la
durée de la vie de la population -heureuse nouvelle pour tous- exerce
une pression inévitable sur le financement de la protection sociale.
Les inégalités anciennes demeurent, d’autres s’ajoutent tout aussi
insupportables –les précarités, les insécurités, les exclusions ;
elles frappent les classes populaires comme les classes moyennes. On
ne peut enfin ignorer l’importance croissante prise par d’autres
facteurs que le statut professionnel : les discriminations sexuelles
ou de classes, les inégalités générationnelles ou géographiques.

La crise des bidonvilles depuis les années 80 et de l’insécurité
grandissante, différentes par leur nature, nous rappellent cependant
toutes deux l’urgence absolue qu’il y a à agir rapidement et
fortement.

Le choix
Aujourd’hui, deux voies s’ouvrent aux Haïtiens, aux conséquences
biens différentes, celle d’une « rupture avec l’anarchie », celle
du « développement solidaire ».
Les traditionnels, au-delà d’un discours vaguement compassionnel,
considère que le « modèle social haïtien » a vécu et prépare une
société où chacun est abandonné à ses succès ou à ses malheurs
personnels.

Le chemin qu’elle trace n’a pas d’autre issue qu’un autoritarisme
favorisant de fait la corruption. Nous en connaissons les effets.
Haïti après », c’est Haïti des inégalités et de la division.
Inégalités entre pauvres et riches que l’on accentue par l’injustice
fiscale et l’atteinte aux droits sociaux. Inégalités entre diplômés
et non diplômés que l’on creuse en laissant s’abîmer le système
éducatif. Division entre Citadins et paysans habitants des banlieues
et les autres citoyens que l’on renforce parfois par le mépris et
surtout par l’inaction. Division, enfin, entre religions que l’on
encourage en tournant le dos aux principes de notre République
laïque.

La rupture des solidarités fondamentales dans notre société conduit
aujourd’hui, et demain plus encore aux violences, kidnappings et aux
peurs qu’elles engendrent.

RECONSTRUIRE HAITI, au contraire, veut une société unie, ouverte,
apaisée, qui permet de lutter contre toutes les formes de précarité,
de donner à chacun la protection qu’il mérite et l’égalité de chances
pour construire sa vie. Nous voulons conjuguer la croissance
économique pour apporter la prospérité et la redistribution des
richesses, avec la responsabilité vis-à-vis des générations futures.

Notre projet doit à la fois répondre à l’urgence sociale et à
l’exigence d’un nouveau modèle de développement. Il doit nous
permettre d’agir pour le plein emploi, d’aller vers l’égalité réelle,
de refonder la République, en mettant en œuvre une démarche
démocratique nouvelle, et de mettre Haïti en situation de relance et
de contribuer à maîtriser la mondialisation.
L’ambition que nous proposons aux Haïtiens est collective. C’est une
ambition qui s’adresse à tous et demande le concours de chacun. Un
projet pour Haïti. Un projet pour les Haïtiennes et les Haïtiens. Un
projet pour réussir le changement de la reconstruction nationale.
Notre projet repose sur une nouvelle démarche : nous voulons donner
toute sa place au Parlement, au dialogue social et au débat public.
La démocratie politique, sociale et locale est un instrument
essentiel de la réussite. Elle en est même la condition. Nous avons
besoin d’une cohérence dans l’action nationale et locale.

Elle sera d’autant plus efficace que RECONSTRUIRE HAITI exerce des
responsabilités majeures dans les Régions et les départements.

Enfin, notre projet a tiré pleinement les leçons des expériences de
la traditionnelle au pouvoir, des avancées nombreuses et des échecs
que nous avons su analyser sans complaisance. Aujourd’hui, nous avons
le devoir de redonner confiance aux Haïtiens. Nous avons bâti nos
propositions pour répondre à l’intérêt général, car c’est l’avenir
dont nous avons le souci et la passion. Et c’est le progrès qui
demeure notre ambition et notre horizon.

Réussir le plein emploi dans un développement durable
I Relancer la croissance par l’investissement et le pouvoir d’achat
A L’innovation encouragée
B Le pouvoir d’achat stimulé
C L’enseignement supérieur et la recherche renforcé
D Les services publics confortés
E Haïti mobilisée
II Aller vers le plein emploi et refuser la précarité
A Favoriser la création d’emplois
B Construire avec les partenaires sociaux une sécurité professionnelle
C Promouvoir l’économie sociale et solidaire
III Un modèle de croissance durable
A Le développement durable
B La protection de l’environnement
C L’agriculture
D La mer
E Le tourisme
L’égalité réelle des Citoyens.
I Partager le savoir.
A Favoriser la réussite
B Préparer la vie professionnelle
C Apprendre à chaque enfant l’étendue de ses droits et de ses devoirs
D Améliorer le fonctionnement de l’Education nationale.
II Assurer la sécurité Nationale.
A. Création d’une Force Publique Professionnelle et Crédible
1) Forces Armées (Réintégration de l’Institution Militaire)
2) Force de Police (Renforcement de la Police Nationale)

B. Création d’un Service d’Intelligence et Renseignement National.

III Renforcer la solidarité entre les Haïtiens.
A La solidarité entre les Haïtiens de l’Extérieur et ceux de
l’Intérieur.
1) Un logement décent pour chaque famille.
2) Les soins pour tous.
3) La santé
4) La lutte contre la pauvreté
5) La lutte contre le chômage.
6) La participation directe de la diaspora dans les prises de
décisions politiques nationales
B La solidarité entre les générations.
1) Garantir l’avenir des retraites
2) Couvrir les risques de la dépendance
C La solidarité entre les (10) départements.
1) Solidarité urbaine
2) Solidarité départementale
3) Solidarité rurale
Refonder la République
I Une nouvelle République
A Une République démocratique parlementaire
B Une démocratie plus directe
II Un nouvel âge de la décentralisation
A Démocratiser
B Simplifier
C Partager
D Valoriser les Haïtiens d’Outre-mer

III Une nouvelle démocratie sociale
A Une nouvelle négociation collective
B Une nouvelle conception de l’entreprise
IV La Justice rénovée dans tous les domaines
V L’Egalité active
A La place des femmes dans notre société
B Des politiques spécifiques pour restaurer l’Egalité de tous.
C Le service civique obligatoire
VI L’immigration partagée

VII La culture émancipatrice
1) La culture
2) Les médias
VIII Le Sport pour tous

Faire réussir Haïti dans la Caraïbe et dans le monde
I Relancer Haïti
A Redéfinir ses projets et ses frontières
B Relancer la dynamique haïtienne
C Elaborer un nouveau Texte constitutionnel
II Maîtriser la mondialisation
A Réformer la gouvernance nationale
B Combattre la corruption et ses effets
C Assurer le financement du développement
III Haïti dans la Caraïbe et dans le monde

IV Pour une nouvelle politique de défense nationale

A ce carrefour triste de l’histoire nationale, le devoir nous appelle
tous fils et filles de la patrie d’assumer notre responsabilité de ne
plus permettre aux forces étrangères de fouler le sol national en
raison de nos luttes fratricides, au contraire nous devons tous
lutter de créer et de maintenir un climat de paix, de sécurité et
d’unité dans la famille haïtienne. Il nous faut de manière non
équivoque arriver à la réalisation d’une conférence ou dialogue
national dans le meilleur délai possible en vue de retrouver la
confiance et la sérénité de chaque fils et fille du pays qu’il soit à
l’intérieur ou à l’extérieur.

Puisse l’année 2007 le premier jour de l’an, ce glorieux jour de
l’Indépendance et des Héros nous ouvrent les portes de la justice
pour tous et le bonheur pour chacun dans une nouvelle Haïti unie,
fière et respectable où tous les haïtiens sans distinction de sexe,
de couleur, de classe et d’appartenance politique puisse chanter
HAITI POUR CHRIST, CHRIST POUR HAITI.

Bonne et Heureuse année 2007 préparons tous ensemble les prochaines
élections nationales de 2010.

Me Olicier PIERICHE
Avocat, Théologien, Diplomate, Ecrivain
Ancien Consul Général de la République d’Haïti en Floride
www.p-r-e-h.org

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06-12-2008

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